Fermeture du Lycée 2 février d’Agbalépédogan : La voix empathique du Député Gerry Taama
Lomé, 27 septembre 2023 (Lomé Actu) – Le député Gerry Taama réagit à la décision de fermer le Lycée 2 février d’Agbalépédogan. Il exprime sa préoccupation pour les parents et les élèves touchés. Dans une déclaration, il a appelé à la réflexion sur la manière dont le pouvoir d’État devrait être exercé, mettant en avant l’empathie envers les citoyens.
La nouvelle subite de la fermeture du lycée 2 février d’Agbalépédogan, pour des raisons de rénovations attriste l’honorable Gerry Taama.
Le député souligne qu’il aurait été préférable que les travaux de restauration du site aient lieu pendant les vacances scolaires.
Interpellant le ministre des enseignements, Gerry Taama a déclaré dans son intervention :
« Monsieur Kokoroko, mettons-nous à la place des parents d’élèves.
La décision que je vous mets en copie m’attriste profondément. J’ai dépassé le stade de la colère.
Je me mets à la place d’un parent d’élève ayant inscrit pendant les vacances, son ou ses enfants dans ce lycée public. Il a même peut être déménagé pour que ses enfants soient à proximité de l’établissement. Il a tout préparé, les tenues, les fournitures scolaires, payé même l’abonnement mensuel au zed. Et puis, bim ! On lui annonce le jour de la rentrée que le lycée est fermé.
Pour moi, l’exercice du pouvoir d’état devrait avant tout s’appuyer sur l’empathie, au-delà des raison d’État. Me ministre devrait se demander : si j’étais à la place de ces parents d’élèves, si mon enfant était à la place d’un de ces lycéen ?
Les élèves ont été en vacances depuis le mois de juin pour la plupart. Et l’état d’insalubrité était déjà constaté. Pourquoi ne pas mettre mes vacances à profit pour faire les travaux de restaurations site. Dans l’hypothèse où les ressources ne permettaient pas de faire ses travaux, piurqui6ne pas avertir mes parents d’élèves à ce moment-là.
Les lycées de recueil proposé sont loin, avec des effectifs déjà pléthoriques (il s’agit de recaser 1500 élèves quand même). Je n’arrive pas à comprendre comment en est-on arrivé à cette situation. Les parents d’élèves ont-ils été avisés ? Ceux qui m’ont saisi expriment leur surprise et leur colère (…)
Monsieur Kokoroko est un ministre imaginatif, réformateur et rigoureux, mais le principal défaut que je lui trouve est son manque d’empathie. Ce n’est pas parce que tu as le pouvoir de prendre une décision qu’il faut la prendre forcément, sans tenir compte des effets négatifs sur une partie de la population. Je suis si triste pour les parents d’élèves.
Les arguments présentés dans la décision sont sans doute justifiés, mais la méthode manque de cœur (…)« .
